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les mollets moteurs

Ce n’est pas si simple en bus

13 Décembre 2013 , Rédigé par Mathilde et Brice Publié dans #Argentine, #Chili

D’ordinaire, vous commencez peut-être a le comprendre, en Amérique du Sud, nous sommes dans une politique générale du « no te preocupe ». En agissant comme de bons locaux, mochilas au dos, nous quittons la ferme un vendredi après-midi pour rejoindre le terminal où nous prendrons un bus direction le Chili. Nous nous dirigeons confiants vers la billetterie afin d’acheter nos billets et le vendeur nous annonce tout désolé qu’il n’y a plus de place dans le bus du soir. Devinez pourquoi ? On le dit, on le répète, le foot, ça n’a pas de frontière, la preuve par l’exemple. Une équipe argentine a réservé les places en vue de jouer le lendemain à Santiago, et une équipe ça rempli très vite un bus.

Mais, ne l’oublions pas, nous sommes en Amérique du Sud, il y a toujours une solution. Alors nous prenons un bus pour Mendoza, 200km au sud et dénichons sur place une autre compagnie qui assure le transfert vers le Chili dans la nuit. Ce qui est merveilleux, c’est que l’on n’a même pas le sentiment d’un plan galère, tout se déroule ici très bien, si peu que l’on soit patient.

Nous passons donc la frontière chilienne (pour la 3ème fois de notre voyage) aux environ de 3h du matin. C’est la première fois que nous entrons dans le vrai Chili, que nous allons côtoyer ses habitants. Pour rappel, notre première traversée chilienne était en plein désert à vélo avec pour seules compagnes des vigognes et la seconde un paradis touristique dans le désert d’Atacama en compagnie de notre amie Sophie. Les frontières chiliennes ne sont jamais des parties de plaisir. Interdiction de passer fruits, légumes et toute denrée non manufacturée. A la façon de fouiller nos sacs, les douaniers se prennent pour des sauveurs de la planète et nous font passer pour les pires des assassins. Gare au raisin sec oublié ou à la tisane de cedron au fond du sac, tu es convoqué pour un entretien des plus corsé dans le bureau du chef pour une demi-heure de sermons argumentés sur l’hygiène et les lois à respecter dans ce pays, teintés d’une touche de racisme pour les pays sud américains environnants. C’est malheureusement ce qui nous est arrivé pour avoir osé demander s’il était possible de faire passer un sachet d’origan, voyous que nous sommes. Après que Mathilde ait feint quelques larmes (quelques années de théâtre nous ont sauvé la mise) devant l’imposant fonctionnaire qui visiblement voulait montrer qu’il en avait plus dans le pantalon que dans la cervelle, nous avons enfin pu arriver à Santiago.

Malgré les dures lois, les paysages nous enchantent! Que lindo!!!

Malgré les dures lois, les paysages nous enchantent! Que lindo!!!

Un des nombreux petits lacs d'altitude

Un des nombreux petits lacs d'altitude

Ce passage de frontière est souvent fermé à cause de la neige, on comprend pourquoi !

Ce passage de frontière est souvent fermé à cause de la neige, on comprend pourquoi !

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M
Heureux de vous retrouver en forme!<br /> Je me souviens qu'effectivement, pour entrer au Chili, comme pour en sortir, le &quot;règlement intérieur&quot; stipulait de nombreuses closes interdisant le passage de toute espèce, végétale ou animale, susceptible de reprendre et de se reproduire de l'autre côté de la frontière..... Et pourtant, un pied de &quot;ruda&quot; ferait bien dans mon jardin (et dans mes tisanes après un repas hépatiquement difficile)! Une graine que je n'ai jamais pu trouver au Chili et que j'aurais volontiers ramenée, c'est celle de la fleur de copihue! Le symbole du Chili!!!! L'équivalent du Lys en France avant 1789!! Mais là, pas touche!!! Prohibido !!!<br /> A Santiago, je vous conseille le marché (à touristes) de Santa Lucia, ainsi que l'escalade du Mont San Cristobal. Une montagne en pleine ville et un point de vue magnifique sur toute la ville de Santiago (si la pollution ne gâche pas trop la vue). De là-haut, on voit la séparation nette entre les deux Santiago: celui des gringos d'un côté avec les palaces et la clim, les grands buildings et les belles villas, et, de l'autre côté, celui de la poblacion, avec ses bidonvilles et ses quartiers pauvres, mais si riches en humanité!!!<br /> Évidemment, une visite de la Moneda s'impose!! C'est le palais présidentiel du Chili. En 2001, lors de notre voyage, on y voyait encore sur les murs les impacts des balles laissés par le coup d'état de Pinochet contre Allende. C'est d'ailleurs là que se termina la vie de cette idole de plusieurs générations!!<br /> C'est à la Victoria, quartier de Santiago difficile à visiter en touristes, que nous avons vécu 3 semaines, et quels souvenirs!!!!<br /> Bon voyage et à bientôt!!!
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N
Ha voui quel paysage !<br /> <br /> Bon plus sérieusement ... vous connaissez bien pourtant le pouvoir et la puissance des plantes, comprenez le ce pôvre douanier qui vient de sauver son pays ... hihihi !<br /> Et en plus vous demandez ? et de l'origan ! (cri d'horreur ...)<br /> Bon allez c'est bon pour cette fois ci, on ne veut pas trop faire pleurer la petite demoiselle ...<br /> mais qu'on ne vous y reprennent plus !<br /> (tout ça en espagnol j'imagine ...)<br /> <br /> Quelle arrivée en fanfare, <br /> après combien d'heure de bus ? (là vous m'avez un petit peu perdue en route ...)<br /> <br /> Bon Chili à vous 2 (c'est bon ça , je commence à avoir faim)<br /> biz<br /> <br /> Halala
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