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les mollets moteurs

uruguay

A dedo, es bonito*

22 Janvier 2014 , Rédigé par Mathilde et Brice Publié dans #Uruguay

*En stop, c’est top


Au bord de la route, le pouce levé. Ca faisait bien longtemps que l’on avait oublié. Pas le temps de s’interroger « est ce que ça va fonctionner ? », que nous sommes déjà embarqués. Ayant envie d’une aventure qui nous permette autant de rencontres qu’à vélo, nous avons choisi el dedo. De taille et de formes différentes, des véhicules nous transportent à travers l’Uruguay sur plus de 1000km. Leurs propriétaires, pilotes généreux, font des guides hors-pair. En voici quelques traits :
Il y a les rois de la route : les camionneurs, haut perchés dans leurs monstres à roues sont de véritables compagnons de route. Ils s’arrêtent, ouvrent leur lieu de vie qu’est la cabine de pilotage, roulent à une allure raisonnable, nous permettant d’admirer les paysages, font un saut dans une guitoune de bord de route pour nous offrir une boisson fraîche. Ils nomment les monts, les endroits magnifiques, conseillent certaines randonnées et nous déposent dans les endroits stratégiques pour trouver un autre stop. Ils étaient le rêve de Mathilde : rouler en camion dans les grandes pampas du sud de l’Amérique. C’est devenu réalité dès notre premier stop.

Il y a les ouvriers : sur des petits trajets en véhicule d’entreprise, ils t’emmènent sans poser d’autre question que d’où tu viens. Volontiers curieux si l’on souhaite causer, clope au bec et paquet de gâteaux à proximité du levier de vitesse. Ils nous déposent en nous saluant d’un grand geste.

Il y a le vacancier brésilien : rencontré dans un camping, nous prenons la route ensemble le lendemain. Roulant au pas, prenant des photos tout en conduisant, posant des cris et faisant de grands gestes, mettant une marche arrière pour sauver une tortue qui traversait la route, hurlant de rire en racontant des histoires, mettant son album de Charles Aznavour à pleins tubes, trop fier de l’écouter en présence de français. Attachant lorsqu’il fut temps de lui dire au-revoir après 125km et 3 jours passés ensemble. Maintenant on comprend aussi le portuguais !

Il y a les babas-cool : au sens noble du terme. Ils voyagent en camion Wolfwagen ou en petite voiture, s’arrêtent avec un sourire et nous embarquent, ne serait-ce que pour 2km. Ils aiment la vie, la nature, travaillent dans une banque ou dans l’informatique, roulent au pas pour prendre le temps de savourer chaque instant, font un détour pour nous déposer à bonne destination dans un endroit perdu. Ils sont curieux et ouverts d’esprit, écoutent autre chose que du reggae et n’hésitent pas à s’épiler et à se maquiller.


Il y a les boulangers : à l’arrière du C15 chargé de pain, prenant la poussière des petites routes de terres, un conducteur qui parle et qui parle, et qui parle encore. Ou un couple, qui ne peut pas nous charger car nous ne prenons pas la même direction mais qui s’arrête pour nous offrir un kilo de pain.


Il y a le gros coup de bol : d’un village enclavé à une autre destination tout aussi perdue en une seule voiture alors que nous en supposions au moins 3 ou 4. Une vieille AX qui nous dépose au milieu d’un endroit de rêve, nous conseille la meilleure plage, nous présente à la famille, nous propose son frigo et sera notre ami / voisin pendant une semaine. Le matin de notre départ, il nous conduira sur la route, au bon endroit pour continuer en stop.


Il y a les business-man : ils rejoignent la frontière brésilienne à toute allure, s’arrêtent presque au frein à main, nous embarquent comme si l’on avait organisé un casse et ne parlent pas du trajet. D’une efficacité redoutable.


Il y a les vieilles voitures : celles dont on entend le moteur, dont les vitres et portes n’existent plus, dont la direction est fichue, dont les amortisseurs couinent si l’on roule sur un escargot mais dont les propriétaires sont de joyeux lurons.


Il y a les familles : chargées à bloc mais qui trouvent tout de même une petite place dans le bac de la fourgonnette.


Il y a l’homme pressé : celui que l’on n’attendait plus, après 2h30 d’attente au milieu de nulle part qui nous charge à l’arrière de sa camionnette et nous fait parcourir près de 200km à vive allure. On a l’impression d’être en moto, sans casque et de rouler à sens inverse, dos à la route, les cheveux ébouriffés. C’est grisant !


Il y a le temps d’attente maximum : 2h30 en bord de route sans aucune voiture (l’Uruguay est un pays désertique).
Il y a le temps d’attente minimum : 0 seconde, nous descendons d’une voiture à un stop, une autre s’arrête au même niveau et nous embarque.


Il y a un grand-père cynique, des livreurs de bois, un camion d’éboueurs, tous amis du bitume le temps de quelques kilomètres. Il y a toutes ces choses que l’on n’aurait pas pu savoir sans ce moyen de locomotion, toutes ces discussions futiles et ces moments forts.

Les bornes parcourues sur la route se transforment en kilomètres de rencontres dans nos têtes.

Cliquez sur une des photos pour les voir complètes et en diaporama. Bonne route
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Un peu de notre rêve

16 Janvier 2014 , Rédigé par Mathilde et Brice Publié dans #Uruguay

Fermez les yeux et imaginer une plage de sable fin. Voyez-vous en train de marcher sur le sable, sous un ciel bleu azur. Sentez l’odeur des pins et des eucalyptus. Ecoutez le doux remous des vagues. Ouvrez les yeux, et rendez-vous compte que vous êtes seul au monde.

Refermez les yeux, faites quelques pas, l’eau est toujours là et le sable se transforme en pierres et en coquillages. Les vagues se font plus fortes et transportent un parfum de détente, marchez tranquillement sur une végétation douce sous vos pieds.

Continuez d’avancer, toujours en longent l’océan et regardez ces dunes de sables magnifiques. Vous vous croyez dans un désert, seulement, la mer est toute proche. Vous n’en pouvez plus de splendeur et de beauté. Au bout de la plage, des lobos marinos (loups de mer) vous crient le bonjour.

Poursuivez en cette direction et vous aurez l’impression que le bout du monde n’existe pas, c’est tant mieux. La plage étire avec elle une large et épaisse forêt, qui vous offre de l’ombre aux heures les plus chaudes. Voyez ces petites cabanes de pêcheurs, tordues et bancales, dont l’intérieur vous accueille chaleureusement, tout comme son bois.

Marchez aussi sur le sable frais de la nuit, le nez au ciel, mouchez-vous dans les étoiles qui forment des tapis de voie lactée.

Rencontrez des humains ouverts, doux, calmes, curieux, courageux, aimables.

Souriez, installez-vous, discutez, partagez un maté, jetez-vous à l’eau. Vous avez tout à gagner.

Ouvrez grands vos yeux, contemplez. Non, vous n’avez pas rêvé, vous êtes en Uruguay.

Cliquez sur une des photos pour les voir complètes et en diaporama. Bon voyage!
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Carte postale venue de ce monde

11 Janvier 2014 , Rédigé par Mathilde et Brice Publié dans #Uruguay

Nous venons d’arriver par le Rio de la Plata dans un pays jusqu’ici inconnu. Les autochtones le nomment Uruguay. Mais ce nom à lui seul est bien loin de représenter ce que l’on vit ici. Alors que nous n’avions aucune image de ce pays avant d’y poser le pied, nous voici à prendre des clichés avec nos yeux grands ouverts de chaque instant savouré ici.

Les rues de Colonia sont pavées et étroites et dans chacune souffle le vent rafraichissant venu du Rio. Les ruelles sentent ces odeurs venues d’un autre temps, les bicyclettes posées négligemment sur chaque façade, les habitants qui discutent sur les pas de portes, le maté partagé, les enfants qui te saluent d’un sourire respectueux, la tranquillité des rues, l’accueil de chacun, forment un tout qui donne une idée de ce que pourrait être le monde si l’on venait s’inspirer ici : fraternité, amour et liberté.

Cette vie paisible ne s’arrête pas à ce petit village. Montevidéo, sous ces airs de capitale, ne se cache pas de ressembler à une ville provinciale où l’on se permet de se promener torse nu, de déambuler dans ses rues, de saluer le voisin, de se retrouver pour danser quelques pas de tango sur une place ombragée, comme si l’on se trouvait dans une petite bourgade.

Pour la suite du voyage, nous décidons d’arrêter de nous questionner sur le pourquoi de l’amabilité des habitants. C’est ainsi. Ils sont bien dans leur pays, ils sont bien avec le temps, rien ne presse, rien n’est urgent, sauf peut-être de vivre avec son prochain.

Petit pays, qu’on aime beaucoup, petit, petit, on rêve beaucoup…

Colonia, doux petit village Uruguayen, à une heure seulement de bateau, de la géante ville qu'est Buenos Aires
Colonia, doux petit village Uruguayen, à une heure seulement de bateau, de la géante ville qu'est Buenos Aires
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Le Mate, plus qu'une tradition ici, un rite sacré
Le Mate, plus qu'une tradition ici, un rite sacré

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Dansons le tango dans les rues de la capitale Uruguayenne!

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Montévidéo, une ville verte, aérée et bordée d'eau
Montévidéo, une ville verte, aérée et bordée d'eau

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Vous ne revez pas, nous sommes bien au Marché du Port, mais il n'y a que de la viande sur les barbecues géants

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Montévidéo, capitale de la Culture IbéroAméricaine 2013

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Nous sommes encore en Amérique du Sud. Les rues sont toujours aussi vivantes.

Nous sommes encore en Amérique du Sud. Les rues sont toujours aussi vivantes.

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