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les mollets moteurs

equateur

En selle

13 Mars 2013 , Rédigé par Mathilde et Brice Publié dans #Equateur

Samedi 9 mars - 7h00 : Le moment tant attendu est arrivé. Nous quittons Quito dans une heure. Angoissés et excités à la fois.
Nous devrons suivre la panaméricaine, a priori pas d'autre possibilité pour quitter la ville. Cette panaméricaine suscitait le désir avant que l'on parle de notre voyage. c'est devenu notre cauchemars et notre pire angoisse depuis les préparatifs. Cette grande route qui relie l'Amérique du Sud sur un axe Nord > Sud est un boulevard énorme qui passe de 2 fois 3 voies à 2 fois 4 voies et où évoluent toutes sortes de véhicules à moteur, et nous petits cyclistes.


Nous devons donc rejoindre cette fameuse route en passant par différents quartiers de la ville. Nous ne connaissons pour le moment pas le dénivelé.


On s'élance, boule au ventre et motivation extrême.


La sortie de ville se fait bien, nous arrivons à suivre des rues peu fréquentées par les voitures. Après 2 heures de pédalage et d'oeil rivé sur la carte, à un feu rouge, il est l'heure de s'élancer. Panaméricaine, tu ne nous fais plus peur. Pendant plusieurs heures, nous roulons dans ce que l'on appelle en France une bande d'arrêt d'urgence. Ici, c'est plutôt la bande à tout faire : marche à pied, petits stands de nourriture, bétonnière à même le sol. Nous sommes donc à notre place.


La vue est magnifique, nous descendons l'Avenida de los volcanes (Avenue des Volcans). Sans la pollution et le bruit incessant des voitures, bus, camions, nous serions au paradis.
Nous faisons une halte en millieu d'après midi, à l'heure où nos cuisses commencent à dire "ça suffit pour un début".


Au Cafe de la vaca (petit restau de bord d'autoroute), nous sommes accueilli par Maria avec un sourire plus que chaleureux. Elle nous dit que nous pouvons planter notre tente ici, dans le jardin du restaurant, elle nous apporte des patisseries et de l'eau, nous ouvre pour la nuit la salle de bain des employés. Avec un accueil aussi charmant, c'est certain, demain nous aurons des forces.

En selle
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En selle
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Prenons de l'altitude

8 Mars 2013 , Rédigé par Mathilde et Brice Publié dans #Equateur

Quito : 2850 mètres d'altitude.


Sur le versant Ouest de la ville s'élève le volcan Pichincha (4790 mètres).
Nous décidons de nous mettre en jambes avant le départ pour la grande aventure à vélo.
A 4200 mètres d'altitude, l'air manque, les tempes trouvent difficilement leur place dans nos petites têtes, le coeur bat à vive allure.
Qu'à celà ne tienne, il faut s'habituer, nous gravissons tranquillement le chemin qui mène au volcan, doucement mais sûrement. L'air est frais et agréable (bien plus qu'à Quito qui devient de plus en plus irrespirable).
A l'approche du sommet, nous sommes dans une fôret de nuages, une ambiance particulière que nous trouvons là! Plus un bruit, des envols de nuages, un froid piquant, une impression d'emprisonnement.
La descente est une bénédiction. Nous retrouvons le soleil, le chant des oiseaux, une vue spectaculaire et dégagée sur Quito et la Vallée des Volcans, un air respirable.
On s'acclimate.

Apres l effort...
Apres l effort...
Apres l effort...

Apres l effort...

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La Gran Cuidad de Quito

8 Mars 2013 , Rédigé par Mathilde et Brice Publié dans #Equateur

Sur les rues cohabitent petits stands de fruits, cireurs de chaussures, garagistes, nids de poules et écoliers en uniforme. Les maisons sont fermées à double tour. Il nous semble qu'ici on ne fait pas toujours confiance à son prochain.
Dans les quartiers dits touristiques nous croisons peu de touristes. Nous nous sentons seuls énergumènes au milieu de bouillonement de la ville.
Avis aux amateurs de transports en commun : on ne dira plus jamais que le métro parisien est malodorant ni que le tram de Clermont est bondé. Aucun espace n'est innoccupé.
Sur la route il faut se frayer un chemin entre les bus qui crachent noir, les voitures folles, les taxis en pleine course qui lancent des petits coups de klaxons à la vue de clients potentiels.
L'air est difficilement respirable, nous nous croyons, dans une même journée, en plein été, puis au printemps, puis au début de l'hiver avec des courants d'air très frais. C'est surprenant!
Un centre historique aux grandes facades coloniales très colorées, un musée de la civilisation equatorienne visité à 2 reprises car interrompu par une panne d'électricité, d'énormes bâtiments culturels neufs mais en friche (certainement par manque de moyens pour les faire fonctionner), à chaque coin de rue des policiers vous accueillent avec le sourire. Ainsi nous semble battre le coeur de Quito.

differentes vues de Quito
differentes vues de Quito
differentes vues de Quito
differentes vues de Quito

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