Et avec ceci ?
Arrivé à Banos après avoir pris deux bus différents, nous trouvons refuge dans une petite pension familiale, avec vue sur la montagne, les forêts et à deux pas des thermes. Des eaux chaudes ruissellent dans la roche et sortent à 40° pour le plus grands plaisir de nos muscles malmenés. Nous cohabitons avec 2 perroquets qui font le bruit des 2 enfants en train de se chamailler dans une cour de récréation, c'est assez surprenant au début. Maintenant, ils nous amusent (on vous a fait un petit enregistrement sonore de leurs conversations. A télécharger ci-dessous).
Ne vous y trompez pas, nous continuons de pratiquer : randonnée au dessus de la ville au milieu d'une forêt presque Amozonnienne, parcours en vélo sur la route des Cascades (magnifique trajet au travers d'une forêt luxuriante).
Nous pouvons de là admirer le paysage qui s'offre à nos yeux à chaque virage, après chaque côte, au moindre clignement d'yeux. La montagne est grande, gigantesque même et les hommes n'ont pas peur de la façonner. Chaque lopin de terre est cultivé, y compris sur les parois que l'on aurait peine à escalader.
En forêt, beaucoup d'oiseaux, que nous voyons peu, que nous entendons beaucoup. Des petits colibris, fous comme des abeilles butinnent des fleurs qui ont la taille d'un ballon de rugby.
Toutes ces découvertes épuissent et c'est avec plaisir, qu'en fin de journée, nous nous plongeons dans des sources d'eaux chaudes (à la couleur brunâtre peu engageante certes) mais aux vertues ô combien bénéfiques. Nous n'en abusons pas trop car nous allons devenir accrocs, c'est risqué pour la suite du voyage.
Montagnes, cascades et thermes
Paroles de perroquets